Publié dans Editorial

Sujets à débat !

Publié le dimanche, 22 mai 2022

Des faits, sujets à débat, qui prolifèrent dans la vie quotidienne des Malagasy irritent les esprits. Ces cinq dernières années, des cas d’assassinat abominable, des viols suivis de meurtre, des accidents de « deux-roues » terrifiant et autres formes de violence défraient la chronique. Des phénomènes atroces, propres à fendre le cœur et qui ont tendance à se multiplier, bouleversent et nous obligent à interpeller la conscience sociale ainsi que la responsabilité de tous dont les autorités publiques, Forces de l’ordre, Justice, Société civile et simples citoyens.
Un fait récent, un jeune conducteur d’un véhicule tout-terrain a été placé en détention préventive à Antanimora. En cause, il aurait percuté en pleine vitesse un motard, roulant sur sa droite et l’aurait précipité sous un camion en pleine circulation sur sa droite aussi et l’a broyé mortellement. Le triste évènement s’est produit sur la rocade de Tsarasaotra. Le motard a été tué sur le coup. Evidemment, on roulait de vive allure ! C’est normal, on est sur une « voie rapide ». Ailleurs, le conducteur ne peut pas rouler sur une « voie rapide » type rocade ou bretelle ou sur autoroute en-dessous de la vitesse indiquée sur le panneau. Il y a une voie réservée pour chaque type de véhicule (auto et deux-roues) que l’on doit impérativement respecter. Tout mauvais dépassement coûtera la vie. Et dans toute « voie rapide », le respect du Code de la route et des consignes ne se discute point et les Forces de l’ordre ne plaisantent pas non plus. Ce cas d’accident relance le débat autour de l’usage des « voies rapides » en particulier la normalisation (la remise aux normes) de la circulation et la conduite des deux-roues, motos et bicyclettes. Les accidents mortels de moto (scooter et autres) se multipliaient ces derniers temps. A ce rythme, tout le monde (conducteurs de voiture) irait en prison !
La recrudescence des cas de viol sur mineur suivi de meurtre sordide interpelle l’opinion. Les cas relayés par les médias de la place concernent surtout des viols commis par des proches à même par des parents directs (père biologique) sur leurs propres petites filles. Le monde est-il en train de tourner dans le sens contraire de la rotation universelle ? Le monde à l’envers ! Il y a tout de même deux points à signaler. Un, les filles malagasy notamment celles de certaines Régions de l’île atteignant tout juste l’âge de l’adolescence, 12 à 13 ans, sont déjà actives sexuellement parlant. Le cas récent de cette jeune fille de 14 ans atrocement assassinée nous met hors de nous. Après enquête, il se trouve que le meurtrier n’est autre que l’ex-ami intime de la victime qui n’a que 14 ans. D’ailleurs, l’âge du premier accouchement des filles dans plusieurs parties du pays tourne autour de 13-14 ans. Deux, la responsabilité parentale qui, dans certaines Régions, pousse leurs filles à … « sortir ». Il existe ainsi des parents, sans vergogne, qui laissent leurs filles se prostituer. Donc, c’est toute une éducation à reformuler sinon à débattre. Une question de culture propre dans certaines contrées du pays qu’il faut obligatoirement redresser. En outre, des efforts colossaux à consentir afin d’améliorer les conditions d’existence du peuple.
Ndrianaivo

Fil infos

  • Statistique agricole - Lancement du 3e recensement général de l’agriculture
  • Gel de certains comptes - Manifestation des employés du groupe Sodiat à Mandrosoa Ivato
  • Concertation nationale - Un début cacophonique
  • La Gen Z et les OSC - Pour une charte de la Transition
  • BIANCO Fianarantsoa - Détournement de plus de 8 millions Ariary à l’IFIRP
  • Conjoncture - Départ surprise du président de la CENI
  • Actu-brèves
  • Assemblée nationale - Trois nouveaux groupes parlementaires en gestation
  • ACTU-BREVES
  • Première autoroute de Madagascar - Remise aux calendes grecques
Pub droite 1

Editorial

  • Logique des faits
    La CENI change de main. Andrianarisedo Dama cède la place à Rakotonarivo Thierry. En effet, poussé par la logique des faits qui prévalent en ce moment, l’ex- président de la Commission électorale nationale indépendante Andrianarisedo Dama admet lui-même que son départ de la tête de l’institution relevait d’une évidence … inévitable ! Rakotonarivo Thierry, administrateur civil de son état et vice-président nouvellement élu de la CENI, succède ainsi à Andrianarisedo Arsène Dama Retaf, magistrat de carrière qui, en fait, a présenté sa démission. Les postes des membres du bureau permanent ont aussi subi des changements de titulaire. En gros, un grand remue - ménage s’effectue au sein de cette entité en charge des élections et de référendum à Madagasikara. Un changement « exigé » par le vent nouveau qui souffle depuis les manifestations des jeunes du 25 septembre. Etant membre désigné pour le quota du Président de la République à…

A bout portant

AutoDiff